Quand on fonde une famille, en général on souhaite créer un climat d’amour, de paix avec des moments de rires, de câlins, de partage et de discussions.

Enfant, soit on a connu un foyer agréable dans lequel on pouvait se confier se sentir libre ou bien un foyer plutôt strict et qui n’était pas rassurant ou parfois un mélange des deux.
Quand on devient adulte on se base sur ce qu’on a connu pour pouvoir modifier ce qui n’a pas convenu et garder ce qui nous a plu ou fait du bien et qu’on estime qui a fonctionné pour nous. On se retrouve donc adulte avec une grille de valeurs et une vision de la famille qui est propre à chacun.
Une fois que, pour les femmes, la grossesse arrive il commence à y avoir d’autres questionnements qui surgissent, d’autres envies, d’autres besoins et une projection quant à l’avenir, la place de chacun. Pour les hommes, voir sa femme changer, l’inquiétude d’un nouvel enfant qui arrive peuvent être également sources de stress, de pression et également un chamboulement. Construire une famille est un acte d’amour, d’union, mais c’est aussi un chamboulement, un changement de vie et d’organisation.
Pour faire face à cette nouvelle situation, chacun va utiliser les outils qu’il a et qu’il connaît pour voir accueillir au mieux cet enfant et cette nouvelle famille. Si dans son enfance on a eu des traumatismes, des manques qu’ils soient d’ordre de la sécurité psychologique et psychique ou des manques affectifs, on va reproduire ou du moins ne pas être dans un schéma suffisamment secure ou adapté pour l’enfant et le couple.
Tous ces éléments arrivés à un certain moment de la vie de l’enfant, peuvent amener à des cris, des humiliations, des insultes voire des violences physiques parce qu’il n’y a pas un terrain suffisamment paisible pour pouvoir éduquer sans être forcément dans des actes ou des paroles violentes.
Pourquoi il est important de retrouver une éducation bien traitante ?
De nombreux scientifiques se sont penchés sur la question ( Docteure Gueguen, la psychothérapeute Isabelle Filliozat, Danielle Rapoport et Christine Schuhl, entre autres), et ont fait plusieurs constats notamment le fait qu’un enfant s’il est sécurisé affectivement et qu’il ne vit pas de violences physiques ou psychiques, pourra plus facilement :
- vivre de façon plus paisible
- exprimer ses émotions
- se sociabiliser
- s’intégrer socialement et professionnellement
- avoir des capacités cognitives plus développée
- être serein, en paix avec lui-même et avec les autres
- réussir ses projets sociaux et professionnels qu’il entreprend.
La difficulté, quand on a pas connu d’autres modes éducatifs que se baser sur de la violence et donc de trouver des autres manières de faire et c’est dans ces cas-là qu’un coach parental peut intervenir, c’est-à-dire soit pendant la grossesse, soit parfois même avant la conception de l’enfant également dans les premiers mois, voir les premières années et ce jusqu’à la période du jeune adulte.
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Marinette Vangoethem
Fondatrice de Revenir à soi-même, Coach Parental